La bassin de bois de 1401 fut remplacé par un modèle en pierre en 1546, oeuvre du sculpteur Peter Pagan de Nidau.
Lors de son transport le pont de bois près de la porte du Pasquart (ou porte de Nidau) céda. En 1835 le bassin fut remplacé par Joseph Menth.

Le fût de la fontaine porte l’inscription de l’année 1546 et les initiales « J.B. » C’est en 1557 que le sculpteur Michel Voumard réalisa le banneret. Les premières réparations durent avoir lieu dès la mise en place de la sculpture: les jambes se rompirent et les artisans durent avoir recours à des profils métalliques pour soutenir la sculpture.

En 1561, lors d’une tempête, la main droite du banneret fut arachée. La fontaine a été restaurée à plusieurs reprises: 1590, 1758, 1835, 1868, 199l, 1929 et 1935 (lors de la rénovation de la vieille ville) par Heinz Balmer. En 1958 avant la fête fédérale de tir une nouvelle rénovation fut entreprise. Le 2 décembre 1994 le Conseil municiapl de Bienne accorda une somme de Fr. 175’000 pour la rénovation.de la fontaine. En 1995 les travaux furent réalisés par la maison Urs Bridevaux (tailleurs de pierres) et par l’atelier de conservation et restauration Hans-Jörg Gerber à Ipsach (nouvelle conception des couleurs) Equipé de son épée et son étendard le banneret était au Moyen-Age le commandant des troupes biennoises (qui participèrent aux guerres de Bourgogne (Morat 1476)). Il était en possession des clés de l’arsenal. Pour l’élection du banneret les deux conseils réunis proposaient quatre candidats aux bourgeois. Ceux-ci, rassemblés solennellement à l’église procédaient alors à l’élection au bulletin secret. Dès ce moment c’est au banneret qu’étaient confiées les clefs de l’arsenal. Le banneret commandait les troupes de la ville, celles des villages de Vigneules, Boujean, Evilard, Perles, Meinisberg, Orvin ainsi que tout l’Ergüel. La moitié des contingents de Douanne et Gléresse lui étaient, en outre, subordonnés. En 1790, cela représentait 300 hommes environ. Daprès le « Défensional » de 1647, Bienne devait fournir aux Suisses un contingent de 200 hommes. La participation de Bienne aux Guerres de Bourgogne valut à la ville une petite part du butin de Charles le Téméraire, 24 canons, des étendards et de l’argenterie. Rf « Promenade à travers le vieux Bienne »/Hans Schöchlin/René Fell 1966/Société de développement Bienne et environs »

Source: Guilde de la vieille ville Bienne